12/09/2017 - Passez par un "courtier", négociez l'assurance décès-invalidité ainsi que l'absence de pénalités en cas de remboursement anticipé. Telles sont les recommandations de Stéphane Desquartiers, fondateur de "La maison de l'investisseur".
Pour développer un patrimoine immobilier vous avez besoin d'un "fournisseur d'argent" quels sont les éléments du cahier des charges, au delà du prix, auquel il va vous fournir vos euros?
Premier réflexe de base, ne mettez pas tous vos œufs dans le même panier. Une banque par opération immobilière est idéal. Ne serait ce que pour éviter les encours trop important par établissement, notamment pour les assurances.
Prenez un "courtier"
Pour l'achat d'une résidence principale, mettez le plus d'apport personnel possible et empruntez sur la durée la plus courte possible. Pour un investissement locatif (sauf cas particulier) c'est l'inverse : le moins d'apport possible et la période la plus longue possible (vous déduisez vos intérêts d'emprunt de vos revenus fonciers ou BIC en "meublé").
Passez systématiquement par un "courtier". Ne serait ce que pour "challenger" votre banque principale. Le coût est faible au regard de ce que vous gagnerez en taux dans la plupart des cas.
Assurances
Négociez et renégociez vos assurances décès invalidités. Avec les taux ultra bas d'aujourd'hui cela n'a jamais pesé autant dans une mensualité et grâce à la loi Hamon vous pouvez renégociez tous les ans !
Pénalités de remboursement
Négociez l'absence de pénalités de remboursement anticipé. On va rarement au bout de son crédit, surtout de long terme.
Pour un investissement locatif, négociez un report des premières mensualités de 3 à 6 mois (beaucoup plus en VEFA où vous aurez aussi le temps de la construction et des remboursements sur les sommes débloquées avant livraison). Objectif : se donner le temps des travaux éventuels, puis de trouver un locataire et/ou pour vous faire un petit "matelas" de trésorerie avec les premières mensualités.
Source : Le Revenu - 12/06/2017