10/04/2018
Christine, 67 ans, vient de souscrire un crédit immobilier de 150 000 à 200 000 € sur 12 ans au taux intéressant d'1.6%. Seule ombre au tableau, la difficulté de trouver une assurance de prêt raisonnable.
Cela faisait cinq ans que Christine y pensait : quitter la maison avec immense jardin qu'elle louait, pour s'acheter un appartement où elle ne passerait plus son temps à entretenir ses terres, débroussailleuse à la main. Pour ce faire, elle avait mis en vente la maison dont elle était propriétaire dans l'arrière-pays de Grasse dans les Alpes-Maritines.
" Mais, en cinq ans, je n'ai trouvé aucun acquéreur", soupire cette femme de 67 ans, qui a finalement pu mener à bien son projet, grâce à un montage suggéré par son courtier.
Etape 1 : acheter un "grans F2" qui sortira de terre d'ici deux ans à Saint Martin du Var (Alpes-Maritimes).
Etape 2 : pour alléger le financement, mettre en vente un autre bien qu'elle possède - un petit appartement en région parisienne.
Etape 3 : souscrire un crédit immobilier de 150 000 à 200 000€ sur douze ans au taux d'1.6% pour financer son futur F2; prêt qu'elle ne commencera toutefois à rembourser que dans deux ans, une fois les travaux achevés.
150 € par mois pour assurer son prêt
"Dans un premier temps, je ne paierai donc que les intérêts de mon prêt immobilier et l'assurance sur ce crédit, de 150 € par mois. Je ne commencerai à rembourser le capital qu'ensuite : capital, intérêts, assurances, etc. Au final, cela me coûtera 1000€ par mois", se réjouit cette ancienne biologiste. Pensait-elle qu'il lui serait possible de s'endetter jusqu'à ses 82 ans (12 ans+ les années de différé) ! ? " Je suis d'un naturel optimiste et battant, donc oui j'y croyais".
En revanche, pour ce qui est des assurances sur le prêt, Christine en a vu de toutes les couleurs. " Comme j'ai eu un pépin de santé il y a huit ans, certains assureurs me demandaient des sommes folles, et voulaient me faire payer jusqu'à 450€ par mois pour me couvrir !" Grâce à son courtier, elle a finalement trouvé un tarif bien plus raisonnable de 150€. Aujourd'hui, Christine est ravie : " je vais devenir propriétaire de l'appartement que j'habite, et plus tard, cela fera un joli héritage pour mon fils".
Source : Le Parisien - 10/04/2018